Ingérence de l’Etat.
Il faudra engager de nouveaux fonctionnaires pour gérer l’initiative de l’UDC sur l’immigration, aux frais des contribuables. Alors que la libre circulation des personnes permet une gestion simple des autorisations de séjour (travail=séjour), le système proposé impliquera de multiples contrôles et beaucoup de procédures.
Il faudra prouver que le candidat étranger a la capacité de s’intégrer en Suisse et qu’il n’y a personne sur le marché du travail capable d’occuper le poste qu’il vise. L’Etat s’ingère de manière arbitraire dans l’économie, complique et rallonge les procédures.
Fardeau, en particulier pour les PME
L’initiative implique de multiples contraintes pour les entreprises. Par des délais d’engagement très longs, par la nécessité d’employer des personnes spécialisées pour gérer ces procédures dans les entreprises et par le risque de décisions erronées de l’Etat, l’initiative rigidifie les conditions cadres des entreprises et les défavorisent face à la concurrence européenne.
Ces multiples contraintes vont peser sur les grandes entreprises et seront d'autant plus dangereuses pour les PME. Les effectifs sont limités et, dès lors, les délai d’attentes vont entraîner des pertes importantes directement perceptibles dans les résultats. Enfin, si les grandes entreprises auront les moyens de se faire entendre pour obtenir des quotas, quel sort sera réservé aux PME ?
Que deviendra notre agriculture sans force de travail étrangère ?
L’agriculture est la grande perdante de l’initiative de l’UDC sur l’immigration. Dans ce secteur aussi, les places seront donc très chères. Les demandes des agriculteurs se retrouveront certainement en dessous de la pile, car la priorité ira bien sûr à l’industrie et aux services.
Qui fera donc les récoltes et autres travaux saisonniers ? Certainement pas les Suisses, dont seul un nombre infime cherche à travailler dans ce secteur. Ce sera plus de paperasse pour les paysans, qui disposent rarement d’un secrétariat.
Oui au FAIF
Des infrastructures de qualité sont aussi l’une des clés de la réussite économique. Le FAIF permettra d’assurer leur entretien et leur financement de manière pérenne. Notre canton, riche en lignes ferroviaires bénéficiera de ce fonds dans le cadre de nombreux chantiers.
Forts de ces arguments, les militants libéraux-radicaux se retrouveront à Fribourg (Rue de Romont) et à Bulle (Rue de la Promenade) ce samedi 25 janvier de 09h à 12h pour discuter avec les passants.
Contacts :
Didier Castella, président PLRF 079 578 35 22
Johanna Gapany, responsable campagne, 078 718 61 39