Pas de réduction de 2 membres au conseil communal pour 2021

La section PLR a demandé au conseil de communal de porter à l’ordre du jour de la prochaine assemblée communale de décembre 2020 sa proposition de diminuer la composition du conseil communal de deux membres pour la prochaine législature, passant ainsi à 7 membres au lieu de 9. Malheureusement, l’exécutif communal a refusé d’entrée en matière stipulant une démarche trop hâtive et une administration communale en pleine mutation avec le prochain départ de l’Administrateur et des changements en interne

La section PLR a demandé au conseil de communal de porter à l’ordre du jour de la prochaine assemblée communale sa proposition de diminuer la composition du conseil communal de deux membres pour la prochaine législature, passant ainsi à 7 membres au lieu de 9. Malheureusement, l’exécutif communal a refusé d’entrée en matière stipulant une démarche trop hâtive et une administration communale en pleine mutation avec le prochain départ de l’Administrateur et des changements en interne. Seul le conseil communal a la compétence de fixer l’ordre du jour de l’assemblée, ce qui rend caduque la proposition du parti libéral-radical. Le PLR souhaitait saisir l’opportunité d’un changement institutionnel avec la constitution du Conseil général pour adapter la composition du conseil communal et surtout permettre à la population de décider souverainement sur un sujet de sa compétence. « Le bouclement de dossiers comme la construction de l’école, l’intégration de Charmey Tourisme dans l’organisation régionale ou encore le retrait de l’autorité communale dans la gouvernance de la société de remontées mécaniques allège les travaux du conseil communal et permettrait aisément une répartition des dicastères entre sept conseillers et conseillères » explique, Jean-Pierre Thürler. Les initiants estiment qu’avec un conseil général, l’exécutif doit se concentrer sur la stratégie et abandonner les tâches opérationnelles. Ce changement serait aussi un signe fort pour les prochains élus que le processus de décision sera modifié et pourrait aussi renforcer l’attractivité de la fonction par des dicastères plus riches et plus compactes. « Nous regrettons la décision du conseil communal qui s’évite un débat avec la population même s’il lui était encore possible en terme de délai légal de porter notre proposition à l’ordre du jour, ceci dans le respect des règles démocratiques», conclut le co-président du PLR Val-de-Charmey.